mercredi 12 août 2020

 L’odyssée pour Ulysse


c’est en l’an COVID19 que l’Odyssée naquis.
l’idée germa dans un boîtier gavé d’électronique pourvu d’un écran et d’un tas de fonctions inutiles, mais permettant la conversation entre deux être séparés en un même instant.
“Allo Adry
ouep mon ju
on fait de la merde le weekend prochain ?
Ah ouaih, carrément .”
C’est comme ça que tout a commencé.
J’avais fait une promesse.
Celle de venir voir mon fillot très vite à ses parents .... (c’ était il y a 2 ans et demi), la DLC semblait proche. Alors comme j’avais besoin de changer d’air urgemment, c’ était plutôt drôle de partir à l’aventure avec mon racer qui soufflait à peine ses 41 bougies et le side d’Adry qui avait à son actif quand même 250 kms d’expérience en véhicule à 3 roues .....
Destination les Gorges du Verdon (enfin on croyait)
Départ dredi matin 9h, enfin ... 11h


Waze sera notre guide, on s’interdit l’autoroute, et on profite. Voila le mot d’ordre. bref, 2 heures plus tard on est à Bourg en Bresse, il fait 35°, on a faim et les motos aussi.
Quelques victuailles acquises à la force de la carte bleu et nous voila reparti avec un waze qui lui, ne repart pas.... Laisses, me dit le Prévoyant Adry, plan B (ce qui pour moi veut dire tant pis)
on repart direction Bourgoin pour arrivé finalement sur le périphérique Lyonnais blindés de grands malades et, de nous, qui d’ailleurs n’avons toujours pas manger puisque Adry cherche un coin sympa ......

tadaaaaaaaaa

On repart toujours sans GPS pour finir à Vienne dans un bouchon monstre à cause d’une Renault mal garée, sous un mur de flotte digne d’un film catastrophe. Une pose s’impose ....


Nous devons trouver un hébergement pour la nuit autre que la toile de tente ....Seulement voila, le sort s’acharne, personne ne veut de deux serpillières dans son établissement, jusqu’ à ce 22 eme coup de téléphone qui aura son moment de suspens avec ce fameux, rappelez moi dans 30 secondes, je n’ai pas le temps ....
30 secondes plus tard, le temps étant récupéré, notre sauveur validera une chambre sans même prendre notre nom.... Nous revoilà sur la route en direction de Maclas, ou 10 minutes après notre passage, la route fut bloquée par un glissement de terrain.... Bref, il fait vraiment moche, on est complètement paumé, mais, il nous reste un peu de connerie en réseve, car on fera confiance à l’étanchéité du side en y laissant nos couchages et changes du weekend .....
Le lieu est sans âges, notre hôte d’une gentillesse sans pareil, un service incroyable, vraiment, une très belle rencontre. encore Merci !!!!
Nous sommes samedi, rien n’a séché pendant la nuit, le side est presque étanche (challenge raté) et j’avoue qu’a ce moment, on est .... Mort de rire à l’idée d’avoir à ce point merdé sur l’itinéraire. Rien n’est grave, la rencontre est belle et on va se traverser la Drome. direction quelque part, et gaz...









Le quelque part, ce sera le palais idéal du facteur cheval, que le grand homme à façonné toute sa vie pour qu’aujourd’hui les touristes se fassent badigeonner les mains de gel par un type masqué avant de payer pour visiter un lieu poétique ..... tu l’as sent la carotte .... ce sera sans nous, respect m’sieur cheval, mais la poésie doit être accessible à tous.











Du coup direction les nuages...... le col du Rousset se dresse devant nous, on est comme hébété devant la beauté du lieu, c’est immense, beau, naturel, majestueux.... C’est pour ca qu’on est la, sur nos motos.


La traversée est magique, Adry se met à dompter les 3 roues de son jouet, tout est génial, on redescend dans la drome direction le sud rechargé à bloc.....





Jusqu’au prochain bouchon, ou au milieu de nul part, les voitures n’avancent plus.... J’aime mon pote, j’aime son side, mais je vous jure, et je n’ai pas honte, qu’à un moment, j’ai pensé remonter la file de voiture sans lui..... Finalement, on rigole tous les deux de cette situation ridicule de choisir un weekend de 14 juillet pour descendre dans le sud sans aucune préparation, à pousser nos montures pour les préserver de cette chaleur étouffante... (35° dans l’air, en combardes, derrière des caisseux climatisés poussant respectivement 400 et 300 kg ça calme)...
Un petit arrêt ravitaillement permettra de faire sécher ce qui était resté dans le panier (en 5mn chrono), un coup d’oeil sur waze, qui finalement est revenu à lui, pour nous rendre compte qu’il ne nous reste que 2 heures de route avant notre objectif... (j’ai cru à une blague...... mais non, on est cuit, mort, fatigué, et encore 2 heures !!!!! putain, génial, on y retourne)
Direction les gorges du Verdon, pour le coup, le corps commence à montrer des signes de fatigue, enfin .... jusqu’à ce qu’on sorte d’un tunnel ou là, tout nous explose à la courge, le soleil descend, il fait un peu moins chaud, la route est magique, le petit coure d’eau tout en bas étincelle de son bleu vert unique, les italiens en motos nous doublent comme des porcs, manifestement la covid préserve certains idiots, mais on y est... la palud sur Verdon, je vais enfin pouvoir honorer ma promesse et retrouvé Ulysse et ses parents pour un petit weekend.

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