lundi 17 août 2020

Assemblée générale 2020

La COVID nous ayant empêché la Galvache, nous devons légalement proposer une assemblée générale.

La date butoir de la préfecture est à septembre 2020

Du coup,

 L'Assemblée générale le 19 septembre a Dijon.

La convocation sera envoyé par mail, SMS, et courrier si pas de retour.

Un pouvoir sera sera également mis à votre disposition sur le blog du club, par mail ou ici même.

mercredi 12 août 2020

 


Le retour de nous

Je vous ai laissé dans les Gorges du Verdons, à la Palud exactement.



Haut lieu cinématographique puisque c’est de là que la montagne de la Paramount à été shootée. Moi je dis que les ricains nous doivent des tunes, mais bon..... passons



Merci Adrien de nous montrer le caillou .






En effet, le lieu est superbe, le camping un peu moins, un centre équestre juste en contre bas favorise l’arrivée des mouches, le gazon est en chardons et le mobilier héberge également des guêpes qui m’ont trouvé très à leur gout .... Mais c’est vraiment beau.
Bizarrement, il a fait froid, donc... pas dormi, et nous avons décidé, Adri et moi, de rentrer sur Dijon dans la foulée car l’allée en deux jours nous a déjà bien usé.
Alors au petit matin, on a embrassé la petite famille d’Ulysse après avoir chargé nos montures pour prendre la direction du Lubéron retrouvé l’ami de toujours, Marsu.
(je résume.... dormi 2 heures après une journée de 9h de moto, pour enquiller 8h de moto plein cagnard dans le Lubéron..... On va en chier.)

C’est exactement ce à quoi on s’attendait... on en chie, il fait chaud, pas de vent, mais la route est belle, nos motos roulent parfaitement, et je vais revoir mon ami dans peu de temps.

Apres 3h30 de roulage et de cuisson, on arrive enfin à destination. Petit salut du coude, quelques fruits de saisons pour se refaire une santé, (Adri aura sa douceur avec une terrine de sanglier) l’arrivée surprise du berger (un autre ami de la région) et il est deja largement temps de repartir.




Direction le camping motard (https://de.lecampingmoto.net/)
J’avoue à ce moment ne pas être aux mieux.... je suis complément vidé, mes bras ne tiennent plus la moto, je suis inquiet pour la suite. Mon débile de compère est tout sauf mauvais, il à bien vue ma détresse depuis ses rétros, c’est lui qui décidera un arrêt afin d’échanger nos montures.... Bonne idée! je te lâche mon racer de 1979 contre une GS attelée . Ça tombe bien, j’étais pas trop fatigué pour rouler ce genre d’engin que je ne connais que sur parking......
Au point ou j’en suis, je me laisse tenter par cette idée de connerie qui, je l’avoue, ne me déplais pas du tout.... Echange concluant, 1h30 plus tard, on est au camping. Adri a le cul en feu, moi, je ne veux plus descendre de cette engin anti-mécanique. Le side, c’est vraiment trop cool (comme dirait Adrien)





On retrouve l’ami Hervé, lui, c’est un bonhomme, il roule tout le temps, par tous temps, sur tout ce qui roule. C’est lui qui nous a conseillé de ne pas utiliser de gps, et de le retrouver au camping.... On l’aura écouté que de moitié.



Petite soirée entre motards, le rituel du Julien qui joue de la gratte pendant que son pote monte la tente est respecté !
je vous jure qu’Adri est d’accord et que ce n’est pas de l’esclavagisme.








Un gros dodo de 9h30 pour se refaire une santé et finalement décider qu’on est assez reposé pour reprendre la route. On fera le retour en une foi. 7h30 de moto avant d’embrasser mes chéries.



Faut reconnaître que ce périple forme la jeunesse... le dos, le cul, le cou, les poignets, mais putain c’est bon. Je sais avec précisons aujourd’hui que mon racer n’est pas destiné à cet usage, mais je sais aussi que je m’en tape. Je roule, sur ma moto, avec mon pote, je souffre, je suis fatigué, il se passe des milliers de trucs dans mon casque. J’avais décidé de me faire mal, j’en avais besoin, et finalement, je reviens apaisé, comme si j’avais brûlé sur la route mes pneus et mes soucis . La thérapie du 4 en ligne me fais du bien.... vous devriez essayer


Après le bourdon dans l’oeil, les 3 piqûres d’abeilles dans le bras, la petite larme qui fait du bien, et surtout 7h de route, on aperçois Dijon.... Un mélange de fierté, de déception, de déjà fini et de j’en peu plus nous envahi. Adrien est définitivement le compagnons de route idéal, putain, mec, on a fait un truc de débiles.... Entre le respectable et le complètement taré!
(Je préfère la deuxième option.)
Alors merci mon ami, merci de me supporter dans mes conneries, pire, de les cautionner.
on remet ça quand tu veux.... on pourrait ajouter une barre dans le panier et partir dans les cols avec ??? toi et moi sur le side, ça pourrait être très con aussi conne délire.
On y retourne vite
Plein de bisous à mon fillot Ulysse, à tous ceux qu’on à croisé, soyez prudent et roulez ....

et si je ne devais retenir qu’une image de ces 4 jours de moto avec Adrien,
je choisirai celle ci ...

JUSTE HEUREUX

 L’odyssée pour Ulysse


c’est en l’an COVID19 que l’Odyssée naquis.
l’idée germa dans un boîtier gavé d’électronique pourvu d’un écran et d’un tas de fonctions inutiles, mais permettant la conversation entre deux être séparés en un même instant.
“Allo Adry
ouep mon ju
on fait de la merde le weekend prochain ?
Ah ouaih, carrément .”
C’est comme ça que tout a commencé.
J’avais fait une promesse.
Celle de venir voir mon fillot très vite à ses parents .... (c’ était il y a 2 ans et demi), la DLC semblait proche. Alors comme j’avais besoin de changer d’air urgemment, c’ était plutôt drôle de partir à l’aventure avec mon racer qui soufflait à peine ses 41 bougies et le side d’Adry qui avait à son actif quand même 250 kms d’expérience en véhicule à 3 roues .....
Destination les Gorges du Verdon (enfin on croyait)
Départ dredi matin 9h, enfin ... 11h


Waze sera notre guide, on s’interdit l’autoroute, et on profite. Voila le mot d’ordre. bref, 2 heures plus tard on est à Bourg en Bresse, il fait 35°, on a faim et les motos aussi.
Quelques victuailles acquises à la force de la carte bleu et nous voila reparti avec un waze qui lui, ne repart pas.... Laisses, me dit le Prévoyant Adry, plan B (ce qui pour moi veut dire tant pis)
on repart direction Bourgoin pour arrivé finalement sur le périphérique Lyonnais blindés de grands malades et, de nous, qui d’ailleurs n’avons toujours pas manger puisque Adry cherche un coin sympa ......

tadaaaaaaaaa

On repart toujours sans GPS pour finir à Vienne dans un bouchon monstre à cause d’une Renault mal garée, sous un mur de flotte digne d’un film catastrophe. Une pose s’impose ....


Nous devons trouver un hébergement pour la nuit autre que la toile de tente ....Seulement voila, le sort s’acharne, personne ne veut de deux serpillières dans son établissement, jusqu’ à ce 22 eme coup de téléphone qui aura son moment de suspens avec ce fameux, rappelez moi dans 30 secondes, je n’ai pas le temps ....
30 secondes plus tard, le temps étant récupéré, notre sauveur validera une chambre sans même prendre notre nom.... Nous revoilà sur la route en direction de Maclas, ou 10 minutes après notre passage, la route fut bloquée par un glissement de terrain.... Bref, il fait vraiment moche, on est complètement paumé, mais, il nous reste un peu de connerie en réseve, car on fera confiance à l’étanchéité du side en y laissant nos couchages et changes du weekend .....
Le lieu est sans âges, notre hôte d’une gentillesse sans pareil, un service incroyable, vraiment, une très belle rencontre. encore Merci !!!!
Nous sommes samedi, rien n’a séché pendant la nuit, le side est presque étanche (challenge raté) et j’avoue qu’a ce moment, on est .... Mort de rire à l’idée d’avoir à ce point merdé sur l’itinéraire. Rien n’est grave, la rencontre est belle et on va se traverser la Drome. direction quelque part, et gaz...









Le quelque part, ce sera le palais idéal du facteur cheval, que le grand homme à façonné toute sa vie pour qu’aujourd’hui les touristes se fassent badigeonner les mains de gel par un type masqué avant de payer pour visiter un lieu poétique ..... tu l’as sent la carotte .... ce sera sans nous, respect m’sieur cheval, mais la poésie doit être accessible à tous.











Du coup direction les nuages...... le col du Rousset se dresse devant nous, on est comme hébété devant la beauté du lieu, c’est immense, beau, naturel, majestueux.... C’est pour ca qu’on est la, sur nos motos.


La traversée est magique, Adry se met à dompter les 3 roues de son jouet, tout est génial, on redescend dans la drome direction le sud rechargé à bloc.....





Jusqu’au prochain bouchon, ou au milieu de nul part, les voitures n’avancent plus.... J’aime mon pote, j’aime son side, mais je vous jure, et je n’ai pas honte, qu’à un moment, j’ai pensé remonter la file de voiture sans lui..... Finalement, on rigole tous les deux de cette situation ridicule de choisir un weekend de 14 juillet pour descendre dans le sud sans aucune préparation, à pousser nos montures pour les préserver de cette chaleur étouffante... (35° dans l’air, en combardes, derrière des caisseux climatisés poussant respectivement 400 et 300 kg ça calme)...
Un petit arrêt ravitaillement permettra de faire sécher ce qui était resté dans le panier (en 5mn chrono), un coup d’oeil sur waze, qui finalement est revenu à lui, pour nous rendre compte qu’il ne nous reste que 2 heures de route avant notre objectif... (j’ai cru à une blague...... mais non, on est cuit, mort, fatigué, et encore 2 heures !!!!! putain, génial, on y retourne)
Direction les gorges du Verdon, pour le coup, le corps commence à montrer des signes de fatigue, enfin .... jusqu’à ce qu’on sorte d’un tunnel ou là, tout nous explose à la courge, le soleil descend, il fait un peu moins chaud, la route est magique, le petit coure d’eau tout en bas étincelle de son bleu vert unique, les italiens en motos nous doublent comme des porcs, manifestement la covid préserve certains idiots, mais on y est... la palud sur Verdon, je vais enfin pouvoir honorer ma promesse et retrouvé Ulysse et ses parents pour un petit weekend.